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janvier 2018

Limitez les frais quand vous passez au gaz naturel riche

Puisque les Pays-Bas vont progressivement cesser d’exporter le gaz pauvre vers la Belgique, notre gouvernement a décidé d’approvisionner tout le pays de gaz riche. Cela implique un contrôle supplémentaire de votre installation.

En 2030, les Pays-Bas, seul fournisseur de gaz pauvre, couperont l’approvisionnement en gaz vers la Belgique. La moitié des consommateurs de gaz naturel de notre pays utilise ce gaz ‘pauvre’ à faible contenu calorifique. Ils devront dès lors passer au gaz ‘riche’ qui a une valeur énergétique plus élevée (environ 15 % de plus que le gaz pauvre) et qui est livré à une pression plus faible : 21 mbar au lieu de 25 mbar. Environ 1,6 million de Belges sont concernés : près d’un million d’utilisateurs en Flandre (dans les provinces d’Anvers, du Brabant flamand et du Limbourg), un demi-million à Bruxelles et environ 100.000 en Wallonie (dans les provinces du Brabant wallon, de Liège, de Hainaut et de Namur).

Une transition lente

Afin d’informer et de préparer les consommateurs devant faire la conversion, le gouvernement fédéral a lancé début octobre une campagne d’informations intitulée « Le gaz change ». Toutes les informations concernant la conversion du gaz pauvre au gaz riche se trouvent sur le site Legazchange.be. Chacun peut y vérifier, sur base de son code postal ou de sa commune, s’il est concerné. Il existe également un calendrier sur lequel sont indiquées les dates auxquelles les communes seront converties. Les fournisseurs de gaz ou le gestionnaire de réseau préviendront également leurs clients le jour de la conversion. Celle-ci commencera en 2018 et continuera jusqu’en 2029. Tous les ans, au cours de la période d’été, un certain nombre de communes seront converties.

Contrôle obligatoire

Ces conversions du gaz pauvre vers le gaz riche auront évidemment un coût. Pour le consommateur tout d’abord, qui devra notamment faire contrôler ses appareils (chaudière, ballon d’eau chaude, cuisinière, poêles) par un technicien agréé. Il s’agit uniquement des appareils fonctionnant au gaz naturel. Le coût d’un tel contrôle peut varier – selon une estimation générale datant de septembre 2017 – entre 0 et 150 euros pour 1 à 3 appareils ménagers. La fédération des gestionnaires de réseau, Synergrid, fait cependant savoir que la facture sera réduite à un minimum pour les personnes faisant coïncider le contrôle de leurs appareils fonctionnant au gaz avec l’entretien obligatoire de la chaudière.

Outre le coût du contrôle obligatoire, il existe également une possibilité que l’appareil ne soit pas compatible avec le gaz riche et que celui-ci doive être remplacé pour la conversion. Il s’agit entre autres d’appareils à gaz achetés à l’étranger ou datant d’avant 1978. Le fabricant de l’appareil pourra vous renseigner à ce sujet.